Cet arabica moulu est issu de l’agriculture biologique et du commerce équitable. Compatible avec les cafetières à filtre, les cafetières italiennes et les machines expresso, il revendique une torréfaction artisanale garante d’arômes intacts et délicats ! Avant de vous faire part de mes impressions gustatives concernant cette sélection d’Amérique latine, je souhaite vous parler de ses origines.

Une torréfaction traditionnelle pour des saveurs préservées

Cet arabica moulu associe différents cafés pures origines. Chacun d’eux est issu de l’agriculture biologique et du commerce équitable. En outre, ils ont tous subi un procédé de torréfaction traditionnelle. Lent, ce processus consiste à chauffer les grains de café à cœur pour préserver toutes leurs saveurs. Autrement dit, la torréfaction lente, appliquée aux arabicas et cafés pures origines, valorise les spécificités de chacun d’eux. Elle dure entre 14 et 25 minutes et s’effectue par petites quantités.

À l’inverse, la torréfaction rapide n’excède pas 10 minutes. Réalisé en continu, ce procédé est en mesure de chauffer jusqu’à deux tonnes de grains de café par heure. Il en résulte une qualité industrielle moyenne. Le procédé de torréfaction industrielle appelé « flash » dure moins de deux minutes et traite près de 4 tonnes de café en une petite heure !

Les coopératives d’Amérique latine

Les arabicas présents dans ce café moulu proviennent de coopératives d’Amérique latine. Il s’agit d’arabicas d’altitude cultivés entre 900 et 2 000 mètres. COMSA au Honduras, NORANDINO au Pérou et UNION PROAGRO en Bolivie rassemblent des producteurs dont les convictions sont résolument ancrées en faveur du mouvement coopératif, de l’agro-écologie et de l’agriculture paysanne. Véritables acteurs du développement communautaire, ces coopératives d’Amérique latine agissent sur des territoires marginalisés. Café Michel rejoint leurs convictions et participe activement à la valorisation de leur terroir en prônant un commerce équitable transparent et en entretenant des relations durables et directes.

Dégustation du café moulu Doux Café Michel

Maintenant que vous connaissez les origines de ce mélange de cafés pures origines, je vais vous faire part de mes impressions de dégustation. Pour commencer, je vais vous parler des termes employés pour caractériser les spécificités d’un arabica.

Il faut savoir que lors d’une dégustation, 4 saveurs primaires peuvent être perçues : l’acidité, l’amertume, le sucré et le salé. « Doux » : avec un tel nom, je m’attendais à déguster un café très doux et peu amer. Surprise, son niveau d’amertume est plutôt élevé. Si je devais produire un graphique, je positionnerais les curseurs à un niveau très bas pour l’acidité et à un niveau plutôt élevé pour évaluer l’amertume.

Du côté des arômes, j’ai davantage perçu son côté sucré avec de délicates notes fruitées. Pour moi, ce café est légèrement aromatique. Concernant le corps, il est qualifié de léger par Café Michel. Ce terme permet de décrire les propriétés physiques du café. Autrement dit, on l’utilise pour exprimer les sensations ressenties au contact de la langue. Un corps intense est synonyme d’une certaine lourdeur en bouche. Sans surprise, ce n’est pas le cas pour ce mélange d’arabicas qualifié de « corps léger » par Café Michel. J’utiliserais le terme aqueux pour décrire ses propriétés physiques en bouche.

J’aimerais clore la dégustation du café Doux Café Michel en vous parlant de son intensité. Celle-ci dépend à la fois du corps et des qualités aromatiques d’un café. Au vu des ses arômes et de son corps légers, je décrirais cette boisson comme peu intense. Ce qui est assez surprenant quand je repense à mes premières impressions ! En effet, ce café moulu dégage une odeur plutôt intense à l’ouverture du paquet.

Une chose est sûre, ce mélange d’arabicas d’Amérique latine est surprenant ! Même s’il n’est pas particulièrement aromatique et intense selon moi, je vous invite à découvrir ses délicates notes fruitées. Celles-ci sont de plus en plus perceptibles au fil des tasses. Aujourd’hui, alors que mon paquet est presque vide et que mes papilles se sont habituées à son rapport amertume/acidité, les arômes me semblent bien plus distincts !

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Article rédigé par

Julie Bilantin

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